Les dérives de la préparation mentale dans le sport de haut niveau

Les dérives de la préparation mentale dans le sport de haut niveau

Lors d’un entraînement de l’équipe de France d’escrime à Châtenay-Malabry (Hauts-de-Seine), le 22 septembre 2023, les sportifs de haut niveau sont de plus en plus sollicités par des professionnels se présentant comme des préparateurs ou coachs mentaux. Ces derniers promettent des méthodes “révolutionnaires” et “innovantes” pour booster les performances des athlètes. Malheureusement, certaines de ces méthodes manquent de validité scientifique et s’appuient sur des concepts abscons aux allures marketing. Il est devenu difficile pour les sportifs de faire le tri parmi cette profusion d’offres.

La préparation mentale est également devenue un enjeu crucial pour les sportifs en situation de handicap. Les para-athlètes ont besoin d’un accompagnement spécifique, nécessitant une grande sensibilité et une écoute attentive. La confiance en soi, la gestion des émotions et la connaissance de l’histoire du handicap de l’athlète sont autant de facteurs à prendre en compte dans leur préparation mentale. Malgré les progrès, le développement de la préparation mentale reste plus lent pour les athlètes en situation de handicap en raison de moyens financiers plus restreints.

Le manque de réglementation dans le domaine de l’accompagnement psychologique en France est source de préoccupations. En l’absence de reconnaissance officielle, n’importe qui peut se proclamer préparateur mental, ce qui ouvre la porte à des méthodes douteuses voire à des pratiques charlatanesques. Cette absence de contrôle met en péril la crédibilité de la profession et expose les sportifs à des risques, comme en témoigne le cas de Christine Arron, athlète de haut niveau qui a vécu une expérience négative avec un préparateur mental peu scrupuleux.

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