Décision de la Cour de justice de l’Union européenne sur la Super Ligue

La décision de la Cour de justice de l’Union européenne concernant la Super Ligue

La réponse de la Cour de justice de l’Union européenne concernant la Super Ligue n’a pas fait que des heureux. Loin de là. Jeudi, la CJUE a estimé que les règles imposées par la FIFA et l’UEFA au sujet des créations de compétitions, comme la Super Ligue, étaient contraires au droit de l’Union Européenne. Le président du Real Madrid Florentino Pérez, fervent défenseur de cette dernière, a laissé exprimer sa joie au moment de cette décision. Dans son extase, le Merengue a attiré l’attention de son homologue du PSG, Nasser al-Khelaïfi, qui n’a pas hésité à envoyer un tacle bien appuyé au patron de la Casa Blanca.

La position actuelle des anciens « clubs fondateurs » sur le nouveau format de la Superligue

La lecture d’un arrêt n’est jamais chose aisée. Demandez plutôt aux étudiants en droit, rêveurs à l’idée d’emprunter une carrière d’avocat et rapidement sonnés par le résultat de leurs premiers partiels. Demandez également aux juristes installés dans le milieu, parfois eux-mêmes en désaccord au moment d’interpréter les textes. Demandez, enfin, aux observateurs les moins aguerris, prêts à tirer de grandes conséquences d’un verdict finalement bien plus complexe qu’il n’y paraît. Ce jeudi, la décision rendue par la Cour de Justice de l’Union européenne dans l’affaire C-333/21 concernant les règles de la FIFA et de l’UEFA sur l’autorisation préalable des compétitions de football interclubs, telle que la Super League, en a d’ailleurs été l’exemple parfait.

Le verdict de la CJUE, un arrêt complexe à analyser !

«Le communiqué de presse de la CJUE était en réalité assez trompeur et si tu n’avais pas révisé le sujet, tu pouvais rapidement te faire piéger. J’ai été assez surpris du traitement médiatique fait autour de ce verdict rendu. Il faut aussi dire que le communiqué de presse publié par la CJUE est plutôt complexe. Le juge valide le titre et le contenu de ce communiqué donc ils ont quand même voulu taper sur l’UEFA, ils ont voulu envoyer ce message, ils ont choisi leurs mots en parlant notamment d’abus de position dominante pour l’UEFA, tout ça est dit précisément, mais il faut rappeler que le jugement portait sur les critères d’autorisation de l’UEFA en 2021 et que la Cour ne se préoccupait pas des nouvelles règles écrites en 2022», nous confiait tout d’abord William Martucci, directeur des opérations de l’Union des clubs européens.

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