Un vent de panique
Hier, une série de rumeurs a semé la confusion autour de l’éligibilité de Posolo Tuilagi avec le XV de France. Né aux Samoa et arrivé en France à l’âge de trois ans, le joueur de l’USA Perpignan a suscité des interrogations sur son statut pour représenter les Bleus. En cause, l’absence d’un passeport français, indispensable selon une règle tacite instaurée sous l’ancienne présidence de la Fédération Française de Rugby (FFR). Cette controverse a rapidement été démentie par la FFR qui a clarifié les règles d’éligibilité en se conformant aux directives de World Rugby.
Une ouverture inattendue
Suite à la clarification apportée par la FFR, il apparaît que le cas de Posolo Tuilagi a permis de remettre en question une politique datant de l’ancienne présidence de la FFR, exigeant un passeport français pour jouer en équipe de France. La décision de la FFR de se conformer strictement aux règles établies par World Rugby offre de nouvelles perspectives à de nombreux joueurs impliqués dans des situations similaires. Cette ouverture inattendue pourrait notamment bénéficier à des joueurs ayant résidé cinq années consécutives en France sans avoir été sélectionnés par une autre nation.
Une nouvelle ère
Cette évolution des règles d’éligibilité ouvre la voie à une potentielle inclusion de joueurs tels que Tevita Tatafu, pilier de l’Aviron Bayonnais, dans l’équipe du XV de France. La FFR, en établissant une distinction nette entre les règles de World Rugby et les directives précédemment en vigueur, permet désormais au sélectionneur de faire ses choix en toute latitude, sans que la possession d’un passeport français soit un critère décisif. Ainsi, cette décision pourrait avoir un impact significatif sur la composition future de l’équipe nationale.