Perquisition au ministère de l’économie concernant le transfert de Neymar
Le Paris Saint-Germain se retrouve une nouvelle fois au coeur de l’actualité judiciaire avec une perquisition qui a eu lieu au ministère de l’économie et des finances concernant le transfert de l’attaquant brésilien Neymar en 2017. Selon les informations de Mediapart et du Monde, cette perquisition a été effectuée dans le cadre d’une instruction judiciaire en lien avec le PSG, soupçonné d’avoir bénéficié d’un traitement de faveur fiscal lors de l’acquisition du joueur. Les policiers de l’office central de lutte contre la corruption et la fraude fiscale (OCLCIFF) et de l’inspection générale de la police nationale (IGPN) étaient présents lors de cette opération.
Soupçons de faveurs fiscales en lien avec le transfert de Neymar
Des documents révélés par Libération et Mediapart mettent en lumière les inquiétudes des fiscalistes du PSG concernant le risque de taxation sur le paiement exorbitant de 222 millions d’euros pour le transfert de Neymar. Cette enquête s’inscrit dans le cadre d’une instruction menée autour des opérations d’influence attribuées à l’ancien directeur de la communication du PSG, Jean-Martial Ribes, mis en examen pour plusieurs chefs d’accusation dont la corruption et le trafic d’influence actifs. Les enquêteurs ont également épluché les échanges entre M. Ribes et l’ancien vice-président macroniste de l’Assemblée nationale, Hugues Renson, soulevant ainsi des soupçons de trafic d’influence.
Gérald Darmanin accusé d’avoir favorisé le Paris Saint-Germain
Les révélations de Mediapart mettent en cause Gérald Darmanin, alors ministre des Comptes publics, qui aurait favorisé le PSG en lui permettant de ne pas payer des taxes sur le transfert de Neymar. Des échanges entre M. Darmanin et M. Renson laissent entendre que des avantages fiscaux auraient été sollicités pour le club lors du transfert de la star brésilienne. Ces nouvelles révélations sèment le trouble autour de l’arrivée de Neymar au PSG en 2017 et relancent les interrogations sur la fiscalité entourant ce transfert record.